[Ex] Guillaume Lacour

[argueti]

Racing : indémodable Lacour

Arrivé au club en 2001 comme amateur, Guillaume Lacour est à  la fois le plus fidèle et le plus polyvalent des joueurs chevronnés du RCS. Un pilier sur lequel le club peut s'appuyer.

Il avait tiré la sonnette d'alarme la semaine passée. Guillaume Lacour, garçon discret s'il en est, avait senti après la défaite contre Guingamp (0-2) la nécessité d'une remise en cause collective. Lui qui s'exprime toujours avec mesure avait pointé le déficit d'engagement de son équipe face aux Bretons. « J'ai parlé aux autres. Mais je le fais à  chaque début de match », dévoile le vice-capitaine, « J'insiste toujours sur la mentalité à  avoir, l'envie à  afficher. Parce que quand nous sommes bons à  la récupération et quand nous mettons du volume dans notre jeu, nous sommes bien meilleurs. » Ce discours, qui n'a pas été que le sien, a porté ses fruits lundi à  Amiens (1-1). L'homme à  tout faire du RCS, auteur d'une première mi-temps de haut vol, n'y a pas été étranger. « Ce que nous avons montré à  Amiens n'avait rien à  voir avec certains autres matches à  l'extérieur ou avec Guingamp. Nous avons juste manqué d'efficacité et de justesse dans le dernier geste, même si le piètre état du terrain ne nous a pas aidés. Mais nous nous sommes montrés solides, en ne renouvelant pas les erreurs commises à  Metz. Le 22 décembre à  la Meinau, nous aurons un super challenge à  jouer contre Boulogne. » Seul Strasbourgeois avec Stéphane Cassard à  avoir disputé l'intégralité des 17 journées de L 2, Lacour occupe, sans faire de bruit, une place prépondérante dans le vestiaire. « Il a énormément de caractère », observe un Jean-Marc Furlan qui en parle comme d'un « titulaire indiscutable. »

« Une fierté et un honneur »

Le gamin débarqué en 2001 semble loin. À l'époque, celui que ses coéquipiers surnomment « Guigui » venait d'être recalé du centre de formation de Lyon. En juin, il signe une convention amateur avec le RCS, puis paraphe en décembre un premier contrat pro de six mois. Depuis, il n'a cessé de renouveler son bail. Aujourd'hui, son statut en impose. La preuve : il a récemment prolongé jusqu'en 2011. Guillaume Lacour (28 ans) serait-il l'homme d'un seul club ? « Quand j'ai commencé ma formation à  Lyon, j'espérais évidemment y faire carrière. Retrouver un club pro était un peu inespéré pour quelqu'un que l'OL n'avait pas conservé. J'ai découvert et j'aime le Racing. Je m'y sens bien. Ma famille aussi. Il se trouve que je n'ai jamais eu d'opportunité plus intéressante. Ici, j'ai celle de jouer tous les week-ends. Beaucoup de professionnels aimeraient avoir cette chance. Pour moi, c'est une fierté et un honneur de défendre les couleurs du Racing. » Dans cet environnement épanouissant, G. Lacour a appris à  servir les besoins de la cause. Lui que les circonstances ont amené à  assimiler tous les registres en défense et dans l'entrejeu s'interroge moins sur son rôle de prédilection. « Je me sens plus libre, plus à  l'aise au milieu. Mais depuis un an, j'éprouve moins de difficultés à  glisser au poste d'arrière droit. Je me pose moins la question. La seule chose qui m'embête, c'est d'être éventuellement moins performant à  force de changer de poste, parce que j'ai toujours envie d'apporter à  l'équipe. » Parfait prototype du joueur de club, Lacour a pour lui d'être rarement à  court de ressources.

[télésupporteur]

j'espère qu'il pourra se stabiliser au poste d'arrière droit

[FM17]

[argueti]

« Etre plus efficace »

Après avoir décroché un bon match nul vendredi à  Vannes, les Strasbourgeois veulent enchaîner par une victoire à  domicile face à  Clermont-Ferrand. Histoire de « bonifier ce point » arraché en Bretagne, comme l'explique Guillaume Lacour.

Avec Stéphane Cassard, l'indéboulonnable Guillaume Lacour est le seul strasbourgeois à  avoir disputé l'intégralité des 25 rencontres de L 2 cette saison. Vendredi dernier, le capitaine par intérim a retrouvé son compère Renaud Cohade au milieu de terrain - après plusieurs « piges » sur le côté droit de la défense -, offrant par là  même une prestation plus conforme à  son statut de cadre. Plutôt rassurant avant la venue du Clermont Foot de Didier Ollé-Nicolle.

- Dans quel état d'esprit êtes-vous après le match nul à  Vannes ?
- On a envie de bonifier ce point. A Vannes, on aurait pu marquer ce 3e but synonyme de victoire, c'est dommage. A l'avenir, il faudra qu'on se montre plus efficace.

« Les attaquants ont réalisé une boulot énorme »

- L'équipe a semblé plus à  l'aise défensivement, mais vous encaissez quand même deux buts. Comment l'expliquez-vous ?
- Je pense qu'à  Vannes, on a réalisé un bon pressing, très haut. Les attaquants ont réalisé un boulot énorme pour soulager notre défense. Et c'est vraiment ce travail des premières lignes qui a empêché les Bretons de construire leur jeu, les obligeant à  relancer long. Mais on a manqué de concentration, de rigueur. Et ce but encaissé en tout début de match nous a beaucoup pénalisés...

- Ces dernières semaines, vous avez encaissé beaucoup de buts dans le premier quart d'heure. Comment expliquez-vous cette fébrilité ?
- Je ne sais pas trop. A Vannes, on a fait une bonne préparation, un bon échauffement et on voulait bien entrer dans le match. Mais comme on est dans une période un peu délicate, je pense qu'on est trop crispés. Et du coup, on prend souvent un but trop rapidement.

- Ce qui vous oblige à  courir derrière le score...
- Oui. Et ça nous oblige surtout à  fournir beaucoup d'efforts pour revenir. Si on tient plus longtemps à  0-0, c'est plus facile de gérer la rencontre. Heureusement que l'on arrive souvent à  revenir. C'est d'ailleurs une des forces de l'équipe : elle ne craint pas d'être menée au score.

« Si on veut remonter en L 1, ça passe forcément par des victoires à  domicile »

Mais le problème, c'est qu'on est ensuite obligés de mettre au moins deux buts pour l'emporter. Et même si on a les occasions nécessaires, il faudrait quand même songer à  d'abord bien défendre.

- Personnellement, vous avez été plus à  l'aise à  Vannes, au milieu de terrain que face à  Sedan, en tant que latéral droit...
- Contre Sedan, c'est vrai que j'ai souffert, mais à  Châteauroux j'ai aussi joué à  droite et ça allait mieux. Après, quand je joue au milieu de terrain avec « Coco », c'est vrai qu'on se connaît très bien, on a des automatismes.

- Vous vous attendez à  quel genre de match ?
- Clermont est une équipe qui aime jouer, un peu comme Vannes. A l'extérieur ils seront certainement plus repliés. Mais on a vraiment envie de gagner. Et de toute façon, si on veut remonter en L 1, ça passe forcément par des victoires à  domicile. On n'a pas le choix.

Propos recueillis par Barbara Schuster

[FM17]

je paye une tournée générale si Lacour marque ce soir (je l ai rêvé... ) ! Guillaume, déconne pas stp...

[Gotcha]

vous allez dans quel bar ? (juste pour me le noter au cas où il marque )

[télésupporteur]

je paye une tournée générale si Lacour marque ce soir (je l ai rêvé... ) ! Guillaume, déconne pas stp...

il l'a rêvé
lacour le fera-t'il

[FM17]

quand Lacour a frappé des 20 mètres j y ai cru....malheureusement la balle a rebondi à  10 mètres de la ligne de but et après quelques rebonds le gardien a pu saisir le ballon
Mec très sympa s il en est..Quand je l ai félicité le lendemain à  l entrainement il m a gentimment répondu "merci c est gentil"...

[Pinon]

Lacour dans l'Histoire du RCS !

Lundi soir, lors de la victoire du Racing sur Angers (2-0), Guillaume Lacour est entré dans l'Histoire du Club. Il a disputé son 200e match sous le maillot strasbourgeois, Ligue 1 et Ligue 2 confondues. Le capitaine devient ainsi l'un des joueurs les plus fidèles de la grande histoire du RCS. L'occasion de revenir, avec lui, sur les grands moments vécus en Alsace.
De son arrivée à  Strasbourg, en 2001, à  ce lundi 23 mars, date de son 200e match sous le maillot du Racing.

LE PREMIER MATCH :

« Franchement, je ne m'en rappelle pas trop. Je crois que c'était à  Nancy, pour un match de Ligue 2 (le 6 février 2002, défaite 2-1, entré en jeu à  la 73e minute à  la place de Rafik Mezriche). A l'époque, je jouais plus souvent avec la CFA. Je venais de passer six mois avec Yvon Pouliquen au Centre de Formation. C'est lui qui avait poussé Ivan Hasek pour m'intégrer dans l'effectif professionnel. Six mois après mon arrivée ici, je m'entraînais régulièrement avec le groupe pro. »

PREMIER ENTRAàŽNEMENT AVEC LES PROS :

« C'était un moment particulier. Je ne saurais dater ce premier entraînement mais je l'avais pris comme une récompense du travail fait pendant toutes mes années à  Lyon et durant mes six mois avec la réserve à  Strasbourg. En signant ici, je ne savais pas où j'allais. Alors, participer régulièrement aux entraînements des pros était un signe fort pour moi. Il fallait aussi que je démontre, tous les jours, que l'on avait raison de m'intégrer aux pros. »

LE PREMIER CONTRAT PRO :

« Je l'ai signé en janvier 2002, six mois après mon arrivée ici. C'était un contrat de six mois seulement, pour me permettre de jouer en équipe première. Dans ma tête, j'avais six mois pour convaincre et il fallait tout donner pour rester ici. A la fin de la saison, je l'avais renouvelé de deux années. »

PREMIER MATCH EN LIGUE 1 :

« C'était à  Nice (le 10 août 2002, défaite 4-0, 2e journée). J'étais entré en jeu en fin de match (82e minute à  la place de Corentin Martins). C'était magique car c'était ce pour quoi je travaillais depuis de nombreuses années. Mais la fête avait été gâchée par la lourde défaite. Pour le match suivant (1-1 contre Le Havre), j'étais entré en jeu à  la mi-temps. Le match d'après (victoire à  Bordeaux, 1-2), j'avais été titularisé pour la première fois en L1. »

LE PREMIER BUT :

« On l'attend toujours... En fait, je pensais bien avoir marqué lors d'un match face à  Monaco, mais il avait été annulé pour hors-jeu... J'étais fou de joie jusqu'à  ce que je m'aperçoive que mon but était refusé. D'ailleurs, je crois que j'ai encore la photo chez moi... Mais je n'ai pas souvent l'occasion de marquer en match. Ce n'est pas vraiment mon obsession. Ce qui m'intéresse, c'est que l'équipe gagne. Mais j'ai marqué un but sous les couleurs du Racing: c'était en Coupe d'Europe lors du match aller en Autriche face à  Graz AK (0-2). C'est Alex Farnerud qui m'avait décalé et ma frappe croisée était allée au fond des filets. »

LE PREMIER BRASSARD DE CAPITAINE :

« C'était lors de la saison 2005-06. La première fois, c'était pour un match de Coupe UEFA à  l'AS Roma (1-1). Jacky Duguépéroux m'avait averti quelques jours avant. J'avais été surpris et fier. J'avais pris cela comme une récompense du travail réalisé et de mon investissement au Club. En plus, venant de la part de Jacky Duguépéroux, c'était très symbolique, lui qui avait un grand passé de joueur au Racing et pour qui le capitanat avait une vraie signification. Quelques jours après, à  Nantes, je portais ce brassard pour la première fois en Championnat (4-3). »

LES ENTRAàŽNEURS :

« J'en ai connu cinq différents et j'ai appris de chacun d'eux. Avec Hasek, Kombouaré et Duguépéroux, j'ai appris la rigueur et l'exigence. Ils demandaient beaucoup de sérieux et de la concentration dans le travail. J'ai conservé cela pour continuer à  franchir des étapes et rester au haut-niveau. Avec Jean-Pierre Papin, c'est le côté fraîcheur qui reste. Il nous a inculqué de toujours prendre le côté positif des choses. Enfin, depuis un an et demi, je côtoie Jean-Marc Furlan, un entraîneur lui aussi très rigoureux, avec un projet de jeu très intéressant. C'est un coach très pointu. Mais, au contact de chacun d'entre eux, j'ai essayé de prendre le meilleur et de profiter de leur expérience. »

LE MATCH :

« La finale de la Coupe de la Ligue (2-1) restera comme le plus beau moment depuis que je suis au Racing. C'est un moment rare, qui n'est pas donné à  tout le monde de vivre. En entrant dans le Stade de France plein, je me souviens avoir ressenti beaucoup de frissons. Je m'en rappelerai toute ma vie. C'est le match qui m'a le plus marqué, c'est certain. »
« Ensuite, le match de la montée en 2007 contre le FC Metz (2-1) restera aussi très fort. Parce qu'il y avait beaucoup d'enjeu et parce que c'était Metz en face. C'était très symbolique. On avait ressenti, à  la fin, une joie très intense, comme on en ressent très peu dans une vie. Ce sont des moments qui resteront gravés à  jamais. »

LES JOUEURS :

« Celui qui m'a le plus marqué, c'est Corentin Martins. Quand j'étais apprenti-footballeur, je le regardais à  la télé. Il jouait la Coupe d'Europe avec Auxerre, était en Equipe de France. Il me faisait rêver. Alors, jouer avec lui, partager le même vestiaire, était incroyable pour moi au début. D'autant que c'était un joueur très pro, très rigoureux. Ce sont des choses que l'on retient quand on côtoie quelqu'un de cette trempe. Ensuite, on peu citer des joueurs comme Ljuboja, Pagis, Nianf qui avaient un talent extraordinaire. Mais, le joueur avec qui je garderai le plus d'affinités, c'est Nicolas Puydebois. On se connaissait avant de se retrouver à  Strasbourg et de partager le même quotidien pendant trois saisons. Cela a renforcé notre amitié. Et je crois que nous resterons amis pour toujours. »

Lacour vu par...

Arrivé en juillet 2001 à  Strasbourg, passé d'abord par le Centre de Formation, Guillaume Lacour a côtoyé beaucoup d'acteurs de la vie du Racing. Ceux qui vivent, ou ont vécu, à  ses côtés parlent de lui comme d'un exemple. Voici leurs réactions:

Philippe Ginestet (Président RC Strasbourg): « Guillaume est certainement « le » joueur qui symbolise le mieux les valeurs du Club. Il a toujours travaillé pour réussir sans jamais être revendicatif et a toujours été d'une grande régularité. Il démontre une fidélité sans faille aux couleurs du RCS. Son engagement pour le Racing est exemplaire. Guillaume a toujours fait preuve d'une grande courtoisie envers les membres du RCS et de son environnement (supporters, partenaires,…) tout en faisant preuve de caractère et représente un exemple de joueur professionnel. C'est un plaisir de pouvoir collaborer avec le joueur et avec l'homme. »

Jean-Marc Furlan (Entraîneur Général RC Strasbourg): « La fidélité de Guillaume au Racing correspond tout à  fait au personnage. C'est quelqu'un qui aime le calme, la quiétude et la sérénité. Il renvoie l'exacte bonne image du footballeur professionnel. On aimerait tous que tous les joueurs lui ressemblent et aient la même approche du métier que lui. Il a une mentalité exceptionnelle. C'est un joueur de qualité et un personnage attachant. » « Depuis quelque temps, nous avons plus d'échances, lui et moi. Il y a un mois, quand les résultats étaient moins bons, il était venu vers moi pour aider l'équipe à  sortir de la tempête et donner des conseils, qui s'étaient révélés bons. » « C'est un technicien haut-de-gamme. Jusqu'aux trente mètres adverses, c'est du très haut-niveau. Il lui manque peut-être l'aspect offensif en tant que milieu. Pourtant, en tant qu'arrière droit, il est très fort offensivement. Son volume de jeu et son potentiel athlétique sont dignes du niveau Champions League. C'est un joueur qui est capable d'enchaîner les matches de haut-niveau. » « Dans la vie de tous les jours, il est plutôt timide. Ce n'est pas vraiment un leader de vestiaire, mais tout le monde se retrouve en Guillaume. C'est un capitaine légitime et un leader de jeu. »

Jean-Marc Kuentz (Directeur du Centre de Formation): « Pour un entraîneur, avoir un Lacour dans son équipe, c'est du pain béni. C'est un joueur altruiste, qui possède un état d'esprit remarquable. Quand il jouait en CFA pour encadrer les jeunes, il donnait la bonne image du pro aux jeunes. C'est un vrai joueur pro. » « A l'époque, quand nous devions nous décider sur sa venue au Racing, nous avions vu qu'il avait une belle marge de progression et qu'il pouvait faire carrière. Il a franchi les paliers très rapidement, puisqu'au bout de six mois il basculait des entraînements de la réserver à  ceux des pros. En CFA, nous l'utilisions comme milieu de terrain. A l'époque déjà , il avait un gros volume de jeu et était très intéressant dans la récupération. Il a une bonne analyse du jeu. C'est un joueur intelligent et qui parle beaucoup sur le terrain. » « Au Centre, on le cite souvent comme exemple auprès de nos jeunes. On leur conseille de s'inspirer de lui. »

Stéphane Cassard (Gardien RC Strasbourg): « Guillaume, c'est l'exemple même que tous les joueurs devraient suivre. Dans l'esprit, il n'y a pas mieux ! Il s'investit à  fond pour le Club et c'est très important. Pour un entraîneur, il est précieux car il sait qu'il peut compter sur lui quel que soit le match et l'enjeu. Pour un coéquipier, c'est une perle car on sait qu'il ne laissera jamais tomber » « Il est irréprochable dans tout ce qu'il fait. On ne dispute pas 200 matches sous le même maillot par hasard. C'est un exemple pour les jeunes qui veulent s'investir dans la durée. D'ailleurs, il faudrait plus de joueurs avec cette mentalité. » « Guillaume est quelqu'un de discret, qui travaille dans l'ombre. On se rejoint d'ailleurs dans le caractère. On fait chambre commune lors des mises au vert. Je me reconnais beaucoup en lui. Il se remet souvent en question, il se donne du temps dans ce qu'il entreprend. »

Eric Moerckel (Kiné RC Strasbourg): « Guillaume, c'est un pilier. Nous, le staff médical, on le prend souvent comme exemple car c'est un grand professionnel. Il est utile quand on veut faire passer un message aux jeunes car il est pro jusqu'au bout des ongles. » « Il possède un excellent état d'esprit. Il est toujours disponible, souriant, malgré sa discrétion. »
« Après sa carrière de joueur, il pourra amener énormément à  un Club. Je pense qu'il sera sollicité car il a sa place dans une structure professionnelle. »

Didier Félix (Intendant RC Strasbourg): « Guillaume est l'un de ceux avec qui j'ai le plus d'affinités. C'est quelqu'un d'attachant, de très respectueux, qui est droit. Il dégage l'image du vrai pro. »
« Il est attaché au Racing. Il a vécu ici de bons et de moins bons moments. Il est associé au Racing, maintenant. Lorsqu'on pense à  Lacour, on pense RC Starsbourg, et inversement. »
« Il a toujours été respecté dans le vestiaire par ses prestations et son comportement. C'est un capitaine naturel. C'est un exemple pour les autres et les jeunes notamment. »

Jean-Alain Fanchone (Arrière gauche RC Strasbourg): « Quand je suis arrivé au Centre, en 2001, je crois qu'il venait d'arriver. On s'est donc côtoyé au Centre, mais véritablement échanger. Il y avait une grande différence d'âge. Mais, à  l'époque déjà , on voyait que c'était un joueur qui se battait. Qu'il évolue en CFA ou en pro, il avait le même engagement. C'était un exemple et il l'est resté. »
« Aujourd'hui, c'est quelqu'un qui donne des conseils aux plus jeunes. C'est une sorte de guide. Sur le terrain, il se met tout le temps minable. C'est une machine à  courir. Quand il s'aperçoit qu'un coéquipier est moins bien physiquement, il est là  pour faire les efforts à  sa place. L'avoir à  ses côtés est très motivant. »

Guy Feigenbrugel (Intendant du Centre de Formation): « La première fois que je l'ai vu, c'était pour un match amical de la réserve contre le Sporting Schiltigheim, en mai 2001. Il était mis à  l'essai, en même temps que Salim Arrache. Son essai avait été concluant et il avait effectué la reprise d'entraînement avec la CFA en juillet. »
« Au départ, il était discret mais s'était affirmé un peu plus tard. On sentait que c'était un bon garçon. Sur le terrain, il s'est rapidement imposé comme un leader. Il était plus âgé que les autres et dégageait une plus grande maturité. Je pense que les jeunes ont beaucoup appris à  ses côtés. »

[supppourtjs]

Dommage nous n'avons pas encore l'éloge de FM 75.