merde !!!Racing Un sommet sur un volcan
le 06/02/2011 à 00:00 par Stéphane Godin
De l’aveu de Stéphane Pichot, au cœur de l’échauffourée de la 60 e minute, Loïc Damour n’aurait pas dû être expulsé. Mais ce carton rouge a changé la physionomie du match. Photo Jean-Marc Loos
Le choc entre le RCS et le leader bastiais a duré une heure hier, jusqu’à l’expulsion de Loïc Damour, tombé dans le piège de la provocation. Il était temps ensuite que la rencontre, devenue volcanique, se termine sur un nul qui n’arrange guère les Bleus (1-1).
Il ne serait pas tout à fait juste de dire que le duel entre le Racing et Bastia hier à la Meinau a basculé à la 60 e lorsque, pris dans une échauffourée, Loïc Damour a écopé d’un carton rouge. À la mi-temps déjà, le ton était monté dans le couloir des vestiaires. Certains joueurs avaient failli en venir aux mains, à telle enseigne que — fait rarissime — la gendarmerie, appelée en renfort, était présente dans ce même couloir à la fin du match pour prévenir tout nouveau dérapage.
De l’aveu même de Stéphane Pichot, qui, sur le coup, s’était joyeusement asticoté avec un Gaël Angoula chaud comme la braise, Damour n’était pourtant pour rien dans « l’affaire » de l’heure de jeu. « On s’est frictionné avec Angoula et je pense que Loïc a pris pour moi. » D’aucuns se demanderont comment le provocateur Angoula, par ailleurs très bon dans le jeu, a pu passer entre les gouttes. Ce qui n’enlève rien à la qualité footballistique d’un Sporting qui n’usurpe nullement son statut de leader. « Les Bastiais ont une très belle équipe et survolent le championnat », admet volontiers un Pichot comme un poisson dans l’eau avec autant d’électricité dans l’air. « Contre eux, c’est toujours compliqué. Ils ont des joueurs de tempérament. Il en faut quand on veut monter. Notre regret, c’est de n’avoir pas su marquer le but du 2-0 en début de 2 e période quand nous en avons eu l’occasion. »
Jusque-là, le Racing avait donc eu le mérite de surnager alors que les premières vagues offensives des Corses avaient très vite fait tanguer le bateau bleu. « Après notre mauvais début de match, nous avions fait le plus dur en ouvrant le score », pointe le gardien alsacien Régis Gurtner. En 20 minutes, les hommes de Laurent Fournier auraient en effet pu prendre le bouillon.
« Rien à envier aux Bastiais »
La trotteuse n’a pas encore fait une révolution complète que déjà, Sylla est à deux doigts de faire tomber le RCS en Charybde. Mais sa reprise du gauche se fracasse sur le poteau gauche de Gurtner (1 re). Moins d’une minute plus tard, Garcia sème Sikimic et, après avoir longé la ligne de but, s’empale sur un gardien strasbourgeois qui a parfaitement bouché son angle (2 e) et va encore sauver les meubles d’une manchette de la main droite sur un coup franc rentrant du gauche signé Harek (14 e).
Mais après avoir frôlé le naufrage, le Racing va redresser la barre sur un coup franc de Noro repoussé plein axe par la défense insulaire. Julien Outrebon, qui traîne à l’entrée des 16 m, place une reprise du droit imparable pour Novaes (29 e).
Le RCS peut alors jouer sur du velours. Bastia se lance à l’abordage et les contres strasbourgeois fusent, emmenés par un Ali Mathlouthi aux semelles de vent. Le Franco-Tunisien oblige Novaes à une claquette (35 e), puis à se coucher (37 e). À la 52 e, il résiste au portier brésilien, est contré une première fois par Choplin, avant que sa 2 e frappe, dans une cage déserte, ne lèche la lucarne gauche. Il butera encore sur Novaes dans un angle fermé une minute plus tard (53 e), avant que sur le corner, une tête d’Outrebon ne rate la cible d’un rien.
Cette série d’occasions manquées est le premier tournant du match. Le second interviendra donc à la 60 e. Milovan Sikimic et les autres vont devoir tenir une demi-heure à dix. Ils n’y parviendront pas. Car à la 71 e, sur une remise de la tête de David Suarez, entré après la bagarre, Garcia place une volée du droit à bout portant qui remet les Corses à flot. Définitivement.
Si Bastia peut se réjouir du point pris, le Racing, certes toujours invaincu dans son stade, en lâche deux. « Mais à dix contre onze, ce n’est pas un mauvais point », veut croire Régis Gurtner. « Parce que même si nous avons un peu perdu nos nerfs en 2 e mi-temps, nous avons prouvé que nous n’avions rien à envier aux Bastiais. » À ceci près que ce nul repousse les Bleus à six longueurs du podium et d’Amiens (qui compte un match en moins). Avant d’accueillir Guingamp mardi (19 h) en match en retard, l’affaire se corse.
les gendarmes avaient l'occasion de se venger des Corses et ils l'ont raté !!!
ils auraient du mettre 2-3 Corses en tôle pour les calmer !!

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