[10/11] 39ème J: Strasbourg / Rodez - 2/1
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Tenor
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Re: [10/11] 39ème J: Strasbourg / Rodez - 2/1
FM : faut relativiser avec le bravo aux joueurs et au coatch...nous sommes capitale de l'Europe avec une équipe de foot en national, incapable de finir dans les 3 permiers, et au bord de l'explosion....de grâce 
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Re: [10/11] 39ème J: Strasbourg / Rodez - 2/1
c était pour nuancer les propos de mon télésup...
Quoique le parcours de cette année est logique (contrairement à ceux des années précédentes)
Que n ai je pas entendu ici même sur ce forum quand je me moquais des ambitions de ce club, dans une telle ville (7è de France) ?
C est effectivement une honte de se retrouver à ce niveau, à Strasbourg, dans une région si riche...Et si les différents dirigeants ont fait des conneries depuis des années, il ne faut en aucun cas dédouaner la ville à commencer par certain(e)s ...
Que n ai je pas entendu ici même sur ce forum quand je me moquais des ambitions de ce club, dans une telle ville (7è de France) ?
C est effectivement une honte de se retrouver à ce niveau, à Strasbourg, dans une région si riche...Et si les différents dirigeants ont fait des conneries depuis des années, il ne faut en aucun cas dédouaner la ville à commencer par certain(e)s ...
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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Re: [10/11] 39ème J: Strasbourg / Rodez - 2/1
effectivement le parcours n'est pas mauvais, mais c'est insuffisant, la preuve on finit au pied du podium, comme nous l'avions pressenti FM, rien à redire
- argueti
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Re: [10/11] 39ème J: Strasbourg / Rodez - 2/1
DNA a écrit :C’était fête à la Meinau
Largement supérieur en première période notamment, le Racing a remporté une 18 e victoire logique, hier, face à Rodez, qui pourrait ne pas servir à grand-chose. Mais ses supporteurs lui ont fait une jolie fête en fin de match
Il n’y a pas eu de faute de goût, hier, à la Meinau. Exemplaires dans la crise ouverte qui déchire le Racing depuis des mois, les hommes de Laurent Fournier ont franchi la barre des 70 points au petit trot, avec une maîtrise globale de la rencontre, en dépit d’une petite frayeur dans les arrêts de jeu.
Les payes reçues ou en passe de l’être n’ont pas fait courir plus vite les hommes en bleu, mais elles n’ont pas non plus fait tourner les têtes.
En fait, c’est l’opposition en provenance de l’Aveyron qui semble correspondre à un idéal pour Sikimic et les autres. À l’aller, elle avait permis de mettre fin à un an et demi sans victoire à l’extérieur (0-3). Hier, Rodez s’est montré trop joueur face à un Racing appliqué pour espérer un bonus dans sa course au maintien. En gros, en dépit de son nom, affronter le RAF n’aura rien eu de terrorisant cette saison vu d’ici. Un but (chanceux) au tout début, après 40 secondes de jeu, un autre, plus joli, presqu’à la fin de la période, de Yenga, auteur d’un enchaînement contrôle du gauche – volée du droit pour doubler la marque en même temps que son compteur but, et l’affaire était réglée ou presque.
Il y a bien eu une pointe de laisser-aller, dans la dernière ligne droite. « Des joueurs sont venus discuter dans les vestiaires, explique Laurent Fournier, l’entraîneur. Cela ne m’a pas plu. Je les ai prévenus. Ca n’a pas manqué. » Bouscarrat a réduit la marque de la tête. Le Racing a tremblé dans les arrêts de jeu, sur une reprise d’Alet, mais Gurtner a bien fait le métier.
Finalement, le Racing s’est adjugé une 18 e victoire, sans trop forcer. Pour conserver son succès, il a pu s’appuyer sur les UB90 qui ont décidé de faire le spectacle, à dix minutes de la fin. Comme un seul homme, plusieurs centaines d’entre eux ont quitté leur habituel quart virage pour gagner les tribunes derrière le banc de touche de Laurent Fournier. En espérant ne pas entonner comme une oraison funèbre, ils ont crié leur soutien aux joueurs, à l’entraîneur et exprimé leur goût très relatif pour leur président.
Comme un appel à ne pas laisser le club mourir
C’était une scène inédite à la Meinau. Elle a duré une bonne vingtaine de minutes après le coup de sifflet final. Les joueurs n’ont eu d’autre alternative que de revenir sur le terrain. Ils l’ont fait avec plaisir, lâchant des messages au micro, profitant du bon moment. « Ca donne des frissons, c’est de l’émotion, a lâché Julien Outrebon, le défenseur. Des supporteurs comme ça, il n’y en a pas partout. » Laurent Fournier souligne bien les bienfaits de cet environnement : « Ils sont dans l’esprit des joueurs qui n’ont rien lâché. Je tire mon chapeau à eux qui nous encouragent à chaque match et aussi en déplacement. Aller à Luzenac ou dans d’autres coins de France, il faut le faire. Maintenant, on va voir ce qui va se passer. » Les difficultés financières du club ne s’éloignent jamais bien longtemps des esprits. La démarche des supporteurs peut être également interprétée comme un appel à ne pas laisser mourir leur club.
« Nous avons le Racing dans le cœur », entonnent-ils à l’envi, craintifs comme beaucoup pour l’avenir immédiat. La prochaine étape devrait intervenir avant mercredi et le versement des salaires aux employés, grâce à l’aide apportée par l’association à la section professionnelle du club. « C’est une saison difficile que l’on vit et elle n’est d’ailleurs pas encore finie, poursuit Laurent Fournier. Mais je suis content d’avoir gagné. Sinon, on se serait bien fait ch… pour la suite. »
Guingamp reste à trois points devant, un match de plus à disputer. Les chances de remontée tiennent à un fil, de plus en plus élimé, alors qu’il reste deux rencontres au calendrier du Racing, dont le voyage à Rouen, vendredi.
Il faut déjà penser à la suite. « Je veux bien vivre une 2 e saison en National avec le Racing, a fini par confier le coach. Mais pas comme celle qui se termine quand j’ai commencé avec 11 joueurs et 8 gamins que je ne connaissais pas. Quels sont les projets pour la saison prochaine ? On prépare la reprise, mais ce sera avec qui ? »
Dans une boutique dont le fonctionnement est à peine lisible au-delà du lendemain, la question a résonné comme devant un vide inquiétant.
Fr.N.
L'Alsace a écrit :L’espoir fait vivre
En battant Rodez hier à la Meinau (2-1), les Strasbourgeois ont entretenu un mince espoir de retour en Ligue 2. Mais ils devront compter sur un effondrement de Guingamp pour avoir une chance de se hisser sur le podium.
Le Racing se meurt, vive le Racing ! C’est, en substance, le message qu’a fait passer le kop hier à la Meinau dans les dernières minutes du match contre Rodez. A la 80 e, les UB 90 et les autres ont quitté le quart de virage Nord-Ouest pour prendre la direction de la tribune Sud. La bien nommée tribune d’honneur, puisqu’au Racing, il n’est plus question que de ça : sauver l’honneur d’un club qui, dans ses plus hautes sphères, renvoie une image pathétique.
La transhumance des inconditionnels des Bleus avait pour but de rendre un vibrant hommage à Laurent Fournier, longuement acclamé, et ses joueurs, eux aussi fêtés après leur 18 e match sans défaite. Après, en fait, la victoire qui maintient encore en vie un club malade.
« Grâce » au président Jafar Hilali et ses comparses, le RCS est ainsi depuis un an et demi le théâtre des premières. Jamais, depuis la privatisation en 1997, une telle scène ne s’était produite. Le propriétaire londonien, un temps annoncé par la rumeur dans l’enceinte, mais évidemment absent, n’aura, de Londres, forcément pas éprouvé le frisson qui a parcouru l’échine du public dans ces instants de communion.
Paradoxalement, cette manifestation aussi sympathique que symbolique aura pris des allures de chants du cygne. Les officiels installés dans la corbeille voisine - sauf les « Anglais », bien sûr - n’auront pas été les derniers à le ressentir. Les joueurs non plus, tous touchés par « ce soutien formidable » (dixit Bill Tchato), entonné au son de « Nous avons le Racing dans le cœur ».
« C’est énorme, c’est un vrai public », lâchera après-coup un Julien Outrebon la voix étranglée par l’émotion. « Des supporters comme ça, on en rêve. Strasbourg n’est pas un club de National, on le sait. Il faut monter pour eux. »
Malgré ce nouveau succès, la marge de manœuvre des Bleus s’est pourtant encore un peu plus réduite. Il leur reste six points à prendre et ils en comptent trois de retard sur Guingamp. Pour monter, ils devront non seulement s’imposer à Rouen et contre Bayonne, mais aussi espérer que les Guingampais lâcheront six points sur neuf (à Amiens, contre Rodez et à Rouen). « On ne sait jamais », veut toujours croire Laurent Fournier.
Tchato : « Ça fait vraiment quelque chose »
Hier, les Bleus ont longtemps cru maîtriser un match d’autant plus piégeux que les Ruthénois avaient besoin de points. Bien aidés par un but contre son camp de Ntolla après seulement 45 secondes, sur un centre de Ketkeomphomphone malencontreusement dévié du pied par le défenseur aveyronnais au-dessus de Beuve, ils ont doublé la mise juste avant le repos par Yenga, auteur de son 2 e but depuis son arrivée en janvier sur une frappe puissante du droit (39 e). « Quand on voit les occasions qu’on s’est procurées en première période, nous aurions dû tuer le match », regrette Fournier.
Au lieu de ça, sur un coup franc de Lorthioir repoussé un peu mollement par Gurtner (78 e), Bouscarrat a remis Rodez en selle. Et sans un arrêt du même Gurtner sur une frappe d’Alet au point de penalty (90 e + 3), les Bleus seraient ce matin éliminés de la course à l’accession. Ils restent au contraire déterminés. « Ne lâchez rien, nous ne lâcherons rien non plus », a lancé Yohan Betsch au kop qui fêtait encore les siens une bonne vingtaine de minutes après le coup de sifflet final. « Dans tous les clubs que j’ai faits, je n’ai pas le souvenir d’avoir vu des supporters autant derrière nous, malgré tout ce qui se passe à l’extérieur. Sur le terrain, nous n’avons rien à nous reprocher. Ils l’ont compris et c’est pour ça qu’ils nous suivent. Ça fait vraiment quelque chose. C’est là que tu te dis qu’un club comme Strasbourg ne doit pas mourir », lui a fait écho Bill Tchato.
L’adieu aux larmes du kop ressemblait pourtant à un enterrement de première classe. Celle d’un groupe sportif, d’un staff et de ses supporters.
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Re: [10/11] 39ème J: Strasbourg / Rodez - 2/1
Nous ne savons pas encore exactement comment cette saison va se finir, à tout les niveaux dans ce club, quoi qu'il en soit j'ai le sentiment que cette saison encore plus que les précedentes, nous allons va un énorme gachis, c'est vraiment trop CON.
Sans la liberte de blamer il n'y a point d'eloge flatteur.
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Re: [10/11] 39ème J: Strasbourg / Rodez - 2/1
L'Alsace a écrit :Comme un funambule
Toujours dans le rouge financièrement, le RCS l’est presque aussi sportivement. Malgré sa victoire de samedi sur Rodez (2-1) et un exceptionnel parcours retour (18 matches sans défaite, série en cours, 12 succès, 6 nuls), ses chances de retour immédiat en Ligue 2 s’amenuisent. Son avenir reste incertain.
Encore douze jours. Douze jours pour savoir dans quelle division repartira le Racing en 2011-2012. Peut-être dix-neuf si les hommes de Laurent Fournier parviennent à doubler Guingamp au soir de leur dernier match contre Bayonne, lors de la 41 e journée le 20 mai. Dans ce cas, Milovan Sikimic et ses partenaires passeront une semaine sur les nerfs, dans l’attente du résultat des Guingampais à Rouen le 27 mai.
Mais ce scénario relève pour l’heure de la pure fiction. Alors qu’il ne lui reste que deux matches, à Rouen vendredi, puis contre l’Aviron bayonnais le vendredi 20, le Racing pointe toujours à trois longueurs des Costarmoricains, avec un match de plus. Les joueurs de Jocelin Gourvennec, qui lorgne depuis plusieurs semaines Ali Mathlouthi, joueront encore à Amiens vendredi, contre Rodez à Roudourou, puis à Rouen donc.
Or, le choc à la Licorne, qui interviendra quinze jours après le nul entre Picards et Strasbourgeois (1-1), peut profiter aux deux antagonistes : l’Amiens SC n’a plus besoin que d’un point pour retrouver la L 2 après deux saisons de purgatoire ; et un nul permettrait à Guingamp de garder la main avant d’accueillir Rodez, quel que soit le résultat du Racing à Rouen. Sans parler d’arrangement, un pacte de non-agression entre Amiénois et Guingampais, peut-être guidé par le déroulement de leur duel, est une éventualité.
Si les deux équipes se neutralisaient, les hommes de Ludovic Batelli décrocheraient leur Graal, avant même leur déplacement à Niort et leur réception de Bastia. Ceux de Gourvennec pourraient, eux, valider leur remontée immédiate en battant ensuite les Ruthénois. Le public de Roudourou fêterait alors les siens, qui tournent à trois buts de moyenne dans leur stade (56 en 19 matches), sans attendre leur court voyage à Rouen. « Ça aurait été mieux d’affronter directement Guingamp », doit bien admettre le latéral gauche strasbourgeois Bill Tchato. « Mais bon, à la limite, nous n’avons plus besoin de nous occuper d’eux. Concentrons-nous sur nos propres résultats et nous verrons bien. »
Retour à la table des négociations
Cet après-midi, les Bleus reprendront l’entraînement pour préparer leur expédition de vendredi (20 h) à Rouen où ils joueront sans Stéphane Pichot et Ali Mathlouthi (suspendus). Ce matin, les affaires reprendront tout court. Après avoir trouvé un compromis vendredi avec Jafar Hilali, l’association support RCS, qui gère le centre de formation, et l’adjoint aux finances Alain Fontanel se pencheront sur la nouvelle convention de gestion à proposer au propriétaire londonien. Elle ressemblera à quelques détails près à la précédente et reste indispensable pour la délivrance au foot pro du numéro d’affiliation à la Fédération et la réinscription en championnat.
Dans un autre dossier chaud, l’omnisport a, comme annoncé dans « L’Alsace » du 6 mai, adressé un courrier recommandé à la FFF et la DNCG pour leur demander de retirer au club de J. Hilali l’appellation et la marque RCS (1). Et comme on le lira dans notre page spéciale sur les litiges prud’homaux, la situation extrasportive reste au moins aussi compliquée que celle de Fournier et sa troupe sur le terrain.
On saura vite si la période londonienne du Racing se termine – ou pas - par un « No future ». En attendant, l’attitude de Jafar Hilali et ses acolytes est au moins aussi rock’n roll que celle des « Sex Pistols », groupe iconoclaste des années 1970 dont le slogan ci-dessus est resté aussi célèbre que la musique déjantée.
(1) En 2005, l’omnisport a cédé la marque au football contre 1,8 million d’euros, payable en 12 semestrialités de 150000 euros. Celle de janvier 2011, la dernière donc, n’a pas été honorée et le contrat de cession stipule que la marque reste propriété de l’omnisport jusqu’au paiement intégral de ce 1,8 million.
Stéphane Godin
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