[11/12] 15ème J: Jarville / Strasbourg - 0/0

[RACING1906]

Comment peut-on suivre le match en live ?

[fan_racing]

Excellente question ...
Avec plus ou moins de bonheur sur :
http://fr-fr.facebook.com/RCSlive
http://www.lalsace.fr/fr/sports/MatchDirect.html
Sur le site des DNA aussi paraît-il, mais il a planté quand j'ai cliqué dessus ... Et sinon en seconde période, peut-être sur Radio Arc-en-Ciel si la connexion est établie.

Pour l'instant : match peu enthousiasmant, 3-4 occasions franches pour le Racing, beaucoup de pluie et une balle qui se promène partout au grès du vent et du terrain, sauf dans les filets des deux équipes.

[fan_racing]

Ça y est, ça fonctionne : http://www.radioarcenciel.com/

[fan_racing]

Fin du match, 0-0. Forcing à la fin mais les occasions n'ont pas payé, dominer n'est pas gagner. Reste à connaître le résultat de Vesoul, qui était mené à domicile contre Auxerre à la mi-temps.

[Tenor]

ce n'est pas forcément un mauvais résultat à l'extérieur pour la reprise en attendant les terrains plus praticables aux équipes plus technique j'avais misé tout de même un petit 1-2...

[argueti]

Exactement, pelouse très pourrie d'après les retours, difficile pour une équipe qui aime le jeu avec un ballon qui roule beaucoup.

Et puis après un mois sans jouer c'est jamais évident, comme à dit fan_racing Vesoul a laissé des plumes à domicile, l'ASIM et Saint-Louis aussi ...

[argueti]

Maudit synthétique

Le Racing n’a pas réussi à faire sauter le verrou, hier, à Jarville. Les Strasbourgeois sont rentrés en Alsace avec un nul, qu’il faudra faire fructifier face à Thaon.

Hier soir, le Racing voulait reprendre sa marche en avant - interrompue durant un mois en raison du froid - face à Jarville. Mais sur un terrain synthétique qui ne leur a guère réussi depuis le début de saison (avec deux nuls concédés à Vesoul 1-1 et Dijon 0-0), les Strasbourgeois doivent se contenter d’un tout petit pas face à une courageuse équipe lorraine.

La faute à un manque « de réussite devant le but » (dixit François Keller), alors que les Strasbourgeois ont largement dominé cette rencontre. Dès l’entame, les Strasbourgeois monopolisent le ballon. En face, Jarville se contente de (bien) défendre, sur un terrain synthétique rendu glissant par la bruine. À la 13 e, Benchenane butte sur Hollard, le gardien adverse. C’est ensuite au tour de Genghini de slalomer dans la défense adverse, mais le portier de Jarville se couche bien. C’est finalement le trio Benchenane - Ledy - Genghini qui se crée les deux meilleures occasions alsaciennes, sur deux actions quasiment identiques. À la 36 e, Ledy centre en retrait après un bon travail de Donzelot. Benchenane s’élève, mais sa tête passe juste à côté du poteau droit de Hollard. Juste avant la mi-temps, c’est Benchenane qui centre, mais Genghini rate lui aussi le cadre.

« Si on met ces deux actions au fond, ensuite, c’est plié, grimaçait Parcho Donzelot, sorti en cours de match à cause d’une blessure à la cheville. On a eu le monopole du ballon, mais on n’a pas été assez tueur ». La phrase résume aussi la deuxième mi-temps. Le Racing met le pied sur la balle, multiplie les offensives, mais la défense lorraine tient bon. « Ils ont défendu à huit dans les trente derniers mètres, ce n’était pas simple de passer », reconnaissait Gauthier Pinaud. Pour ne rien arranger, les corners et autres coups francs sont mal exploités côté strasbourgeois. Les entrées de De Jong, puis de Sow n’y changeront rien et l’arbitre siffle la fin sur un score vierge logique. « Lors des trois dernières rencontres, on a marqué beaucoup de buts, car on a su être efficace rapidement. Là, on ne trouve pas la faille tout de suite et Jarville a pris confiance », expliquait François Keller à l’issue de la rencontre. Mais l’entraîneur de tempérer, en soulignant que « si l’équipe a perdu deux points, elle a fait le match qu’il fallait ».

« On aurait pu ramener quatre points, ajoutait aussi Gauthier Pinaud. Mais on a eu un mois sans compétition et je trouve qu’on a bien repris. Et même si on n’a décroché qu’un point, c’est toujours un de plus que Vesoul, qui a perdu ». À défaut de décrocher l’Amérique au stade de la Californie, le Racing a limité les dégâts face à ses concurrents directs pour la montée. Il faudra s’en contenter…

[argueti]

L’efficacité en berne

Pour n’avoir pas su concrétiser ses occasions en première période, le RCS, qui restait sur quatre succès d’affilée, a dû se contenter d’un nul vierge hier à Jarville. Il n’en grappille pas moins un point sur ses principaux rivaux dans la course à la montée en CFA, Vesoul et Saint-Louis, tous deux battus à domicile.

On en avait presque perdu l’habitude. Depuis le déplacement du 3 décembre à Vesoul (1-1), personne n’avait pu freiner le Racing dans sa course vers le CFA. Jarville, qui avait pourtant perdu quatre de ses sept premières rencontres à domicile, y est parvenu hier sur sa pelouse synthétique du stade de la Californie. Pendant 90 minutes, les Jarvillois ont érigé un mur devant leur gardien Thomas Hollard et les hommes de François Keller ont échoué là où ils avaient réussi lors de leurs quatre derniers matches, tous remportés nettement : ouvrir le score pour obliger leurs hôtes à se découvrir.

En fait, les Bleus ont raté le coche lors d’une première mi-temps totalement maîtrisée. La faute à une inefficacité qui n’avait plus été leur compagne depuis belle lurette, excepté lors de leurs matches amicaux des deux précédents week-ends, perdus 2-0 à Soleil Bischheim et 1-0 à Haguenau. Pour la 3 e fois d’affilée, ils ont donc rendu copie blanche. « Oui, enfin, les matches amicaux ne comptent pas », fait observer le capitaine Ludovic Golliard, un brin désappointé après ce nul vierge : « On doit tuer le match en première mi-temps. Il nous a manqué la finition. Nos rivaux ont perdu et ce nul n’est pas une mauvaise opération. Mais c’est quand même décevant. » Saint-Louis et Vesoul, battus 1-0 à domicile par Pontarlier et Auxerre 3, ont effectivement lâché du lest. Et même si l’AJA 3 a repris la tête (Ndlr : elle ne peut pas monter), le RCS a réalisé une bonne affaire comptable. Il aurait simplement pu la bonifier si ses attaquants avaient réussi à régler la mire.

Après une première demi-heure dépourvue d’occasions très nettes, les Bleus haussent très sensiblement le ton. Sur un centre de Ledy côté droit, Benchenane, tout seul aux 6 mètres, ne parvient pas à ajuster sa tête (36 e). Le passeur se mue ensuite en puncheur deux minutes plus tard, mais son missile tendu de 25 m trouve les phalanges de Hollard qui, de la main gauche, détourne en corner. Enfin, dans les arrêts de jeu, Genghini imite malheureusement Benchenane. Sur une phase en tous points identiques, avec cette fois Donzelot dans le rôle du centreur, l’ancien Sochalien ripe sa tête à bout portant (45 e + 1). François Keller ne peut évidemment que regretter ce déchet offensif, mais n’accable pas ses joueurs : « Nous avions largement gagné nos trois ou quatre précédentes rencontres parce que nous avions été efficaces. Là, compte tenu de l’opposition de style, avec un adversaire qui n’a fait que défendre et l’a bien fait, nous avons fait le match qu’il fallait. Mais nous n’avons pas marqué. » Le Racing a laissé passer sa chance. Certes, il va encore s’offrir une énorme occase à la 64 e. De Jong écrase sa frappe croisée, mais Ledy la dévie opportunément du bout du pied. Hollard signe non seulement une parade exceptionnelle, mais en enchaîne une autre sur la reprise instantanée de Genghini.

Depuis le retour des vestiaires, les Lorrains ont toutefois rééquilibré les débats. « Avec nos petits moyens, nous étions ravis d’accueillir Strasbourg », sourit leur coach Alain Rigole. « Mais nous avions mis en place un schéma pour ne pas prendre de but et éventuellement placer un contre. En 2 e mi-temps, on a commencé à mettre le nez à la fenêtre. » Par son fils Antony (62 e) et Mounass (89 e), Jarville mettra même Kéhi à contribution à deux reprises, avant que Guignery, d’un centre tir vicieux du gauche accompagné du regard par Hollard sur sa barre, ne soit tout près de donner aux siens deux points de plus. « En boxe, nous l’aurions emporté aux points », positive François Keller après ce 4 e nul de la saison, le 3 e sur synthétique. Les Bleus en ont au moins grappillé un sur leurs rivaux.

De notre envoyé spécial Stéphane Godin

[Karim67100]

Voilà notre contribution pour la communauté.

[argueti]

Un but inchangé

S’il n’a pas trouvé la faille avant-hier à Jarville, le RCS a bouclé son 5 e match consécutif de championnat sans encaisser de but. Ce nul vierge lui permet même de prendre un point à ses concurrents pour la montée en CFA.

À la sortie des vestiaires du stade de la Californie, Benjamin Genghini s’efforce de sourire. Mais le cœur n’y est guère. Après sa bonne passe de la fin 2011 et du début 2012 (3 buts, 1 passe décisive contre Saint-Dié, puis en Coupe de France à Drancy), l’ex-Sochalien manque de réussite.

Contre Belfort, pour son retour après trois semaines d’absence, il avait touché la barre à deux reprises. Avant-hier à Jarville, il a vendangé deux énormes occasions qui auraient pu changer la face du match. Du moins en est-il persuadé. « Ça arrive, on ne va incriminer personne », dédramatise son capitaine Ludovic Golliard, solidaire. « Benjamin a un peu le moral dans les chaussettes, il s’en veut », disait quelques instants plus tôt son entraîneur François Keller. « Mais ce qui m’inquiète dans le foot, ce n’est pas de rater les occasions. C’est de ne pas s’en procurer. Là, nous en avons eu. »

Benjamin Genghini le premier. « Je suis très déçu. Si je marque, je suis sûr qu’on gagne. Heureusement que nos concurrents pour la montée ont perdu. Sur nos quatre nuls, nous en avons concédé trois sur synthétique. C’est plus difficile de développer notre jeu sur cette surface. »

A fortiori lorsque l’adversaire élabore une stratégie ultra défensive, la seule capable, à ses yeux, de lui offrir une petite chance de ne pas perdre. Un choix assumé par l’entraîneur lorrain, Alain Rigole, très heureux du nul obtenu, mais tout aussi louangeur pour son adversaire : « Ce n’est que du bonheur de prendre ce point supplémentaire face à Strasbourg. Tout le monde ne le prendra pas. Je souhaite à cette très belle équipe de monter. Elle en a l’envergure. Nous avons joué en Coupe de France contre Sedan (0-4 au 8 e tour le 11 décembre) et le Racing m’a donné l’impression de maîtriser tout autant son football que les Sedanais. »

« Nous étions bien dans le rythme »

À une notable différence près : le réalisme offensif. « On a eu les occasions pour tuer le match et on ne l’a pas fait », pointe Ludo Golliard, « Quand on n’arrive pas à marquer rapidement face à une équipe regroupée comme Jarville, ça devient difficile. »

Freiné pour la première fois depuis le 3 décembre à Vesoul (1-1), le Racing fait malgré tout contre mauvaise fortune bon cœur. D’autant qu’il reprend une longueur à Vesoul et Saint-Louis, battus 1-0 à domicile par Pontarlier et Auxerre 3, nouveau leader. François Keller ne fait donc pas trop la fine bouche. « Cette rencontre-là, avec mes jeunes l’an dernier, nous l’aurions perdue. Car dans un tel match, si tu n’es pas vigilant, tu es mort. Il n’y a rien de plus dur que de jouer en attaque placée sur un terrain synthétique face à une défense regroupée. Les espaces manquent. Le résultat n’est pas mauvais en soi. Il l’est seulement par rapport au contenu que nous avons proposé. Après un mois sans compétition, nous étions bien dans le rythme. »

Reste au RCS, toujours aussi imperméable (5 e match consécutif sans but encaissé, seulement 6 concédés en 15 journées), à retrouver son réalisme d’avant la « trêve météo. » Battu 2-0 à l’aller et 14 e, Thaon-les-Vosges, visiteur de la Meinau samedi (18 h), a le profil de la victime idéale, du moins en apparence : il n’a plus gagné depuis le 12 novembre à Saint-Louis (2-1), reste sur un nul et trois défaites sans avoir marqué et n’a plus joué depuis le 28 janvier. Saint-Dié (5-0), Neuves-Maisons (5-0) et Belfort Sud (6-0), les trois derniers invités de l’enceinte strasbourgeoise, y ont mangé chaud. Et le nul rapporté de Jarville avant-hier n’a pas coupé l’appétit à David Ledy et ses partenaires.

À moitié plein…

Le Racing a concédé son quatrième match nul de la saison, samedi soir, à Jarville. Pas forcément la meilleure des affaires, mais pas non plus la pire. Explications.

Le Racing était attendu au tournant, samedi soir, à Jarville. À quelques centaines de mètres du stade Marcel-Picot, les Strasbourgeois voulaient enchaîner après quatre victoires de rang et… dix-neuf buts inscrits. Les nombreux supporteurs strasbourgeois présents en Lorraine jouaient d’ailleurs au jeu des pronostics. Et certains se montraient un poil fanfarons, prévoyant un « petit 7-0 », suite logique de l’histoire selon eux, après les cinq pions infligés à Neuves-Maisons et les six inscrits face à Belfort-Sud.

Toujours pas de victoire sur terrain synthétique

Oui mais voilà, au stade de la Californie, face à une modeste équipe de Jarville (9 e au classement), les Alsaciens ont dû se contenter d’un petit nul. Le président lorrain Isaac “Pepone” Niego l’avait d’ailleurs prédit : son équipe allait vendre chèrement sa peau. Cela a effectivement été le cas samedi, sur une surface synthétique sur laquelle les Strasbourgeois n’ont toujours pas gagné cette saison. Logiquement, l’équipe alsacienne s’est cassé les dents face à l’impeccable organisation défensive mise en place par Alain Rigole. « Jarville a très bien défendu, ils n’ont jamais rien lâché », concédait d’ailleurs François Keller à l’issue de la rencontre.

Comptablement, le Racing n’a donc pas fait une (très) bonne affaire en Lorraine. En tête avant cette journée de rattrapage, les Strasbourgeois ont cédé le leadership de la poule C de CFA 2 à Auxerre III, Vesoul étant pour sa part en embuscade à la 3 e place, avec un point de retard sur les Alsaciens. Un moindre mal, sachant que la “réserve de la réserve” auxerroise ne peut prétendre à monter en fin de saison… et qu’elle a accédé à la première place en battant Vesoul (0-1), adversaire direct du Racing. Côté alsacien, Gauthier Pinaud se consolait donc d’avoir pris « un point de plus que Vesoul ».

François Keller, lui, balayait ces comptes d’apothicaire. « Les autres résultats de la soirée sont favorables, c’est sûr. Mais je répète toujours aux gars qu’il ne faut compter que sur nous-mêmes et ne pas se préoccuper des autres », expliquait le coach samedi. Cela n’empêchait pas l’entraîneur alsacien de voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide après ce nul. « L’an dernier, avec les jeunes, ce genre de matches, on le perdait. On prenait un contre et c’était fini », expliquait-il. Or, le Racing s’est montré solide derrière, à défaut d’être génial devant. La charnière Golliard – Sikimic n’a pas vraiment transpiré en Lorraine. Et si Guignery ou Donzelot (*) ont sué, c’est surtout à cause des innombrables montées dans leurs couloirs respectifs.

Résultat des courses : le Racing n’a plus encaissé de buts depuis le 3 décembre, à Vesoul. Et comme le disait Ludovic Golliard il y a quelques semaines, « une équipe qui monte est une équipe qui ne prend pas de buts ». Sur ce point-là, le Racing est exact au rendez-vous. Il reste à retrouver la réussite offensive face à Thaon, pour repartir de l’avant.

(*) le latéral du Racing a été remplacé par Steven Keller, samedi soir, à la 76e minute. « Ma cheville a tourné », a indiqué le défenseur, qui souffre a priori d’une entorse.

Barbara Schuster