[12/13] 9ème J: Strasbourg - Alfortville 2/1

[Tenor]

ça va se compliquer maintenant à l'extérieur, les équipes en face jouant crânement leur chance, ce n'est pas l'ogre tant redouté

[Kaniber]

Plus personne n'a peur du soit disant Ogre , même Auxerre

[PoY]

Qui a parlé d'un ogre redouté ?
Le favori est bien Lyon la duchère

[Tenor]

tu ne vas pas comparer tout de même un Maccabi avec un Racing de Strasbourg, ou Lyon duchère
que tu le veuilles ou non, Strasbourg est la bête à abattre dans ce groupe

[fan_racing]

La bête à abattre sans doute, l'ogre je ne dirais pas, pas même en début de saison. Ça valait pour la saison dernière, lorsque sur le papier nous avions largement le meilleur effectif et que rien ou presque (ou Illzach ) ne pouvait nous arrêter une fois la machine lancée. Cette saison, nous allons rencontrer des équipes aussi bien taillées que la nôtre pour jouer la montée, d'ailleurs nous en avons déjà rencontré deux avec Moulins et les pros de Nancy II (sauf qu'eux ne montreront pas et ne seront pas toujours renforcés). A partir là, être concentré et volontaire ne suffira pas, en face ils le seront également, il faudra donc aussi savoir être plus intelligent que l'adversaire.

[argueti]

A noter aussi que Keller a dit depuis plusieurs semaines que Grenoble sera un sérieux candidat, ça en prend le chemin ...

[argueti]

À double face

Le Racing a assuré l’essentiel en venant à bout d’une solide équipe du Maccabi Paris. Mais les Strasbourgeois auraient pu s’éviter des frayeurs inutiles en se montrant plus réalistes devant le but adverse.

L’équipe de l’UJA Maccabi Paris Métropole a un nom à rallonge, des maillots jaunes dignes du Tour de France et aucun patronyme ronflant dans son effectif. Mais samedi soir, les banlieusards ont confirmé – si besoin était –qu’il n’y a pas de seconds couteaux dans cette poule B de CFA.

« Plus de hargne » en deuxième mi-temps

Avec un gardien, Sébastien Raphose, en état de grâce, une défense bien en place et trois flèches à l’avant, le Maccabi Paris a fait trembler le Racing dans son antre de la Meinau. Un Racing qui a, de son côté, manqué de constance et montré deux visages bien distincts. L’un plutôt inquiétant, lors de la première période, l’autre, beaucoup plus rassurant, en seconde. « On n’a pas fait une bonne première mi-temps, estime ainsi l’attaquant Julien Perrin. C’était moyen et, en plus, on est tombé sur un gardien en état de grâce ».

Pacho Donzelot, Gauthier Pinaud et François Keller se montraient eux, moins sévères. « On a eu deux ou trois occasions nettes, ils sont restés dans le coup uniquement grâce au gardien », pose ainsi Pinaud. « C’est dommage qu’on prenne ce but au plus fort de notre domination », regrette de son côté Donzelot. Et François Keller d’ajouter : « Je suis déçu par notre manque de réussite, mais je ne crois pas qu’on rate notre première mi-temps. C’était pas mal, mais face à une telle équipe, il ne fallait pas être bon, il fallait être très bon ».

Au retour des vestiaires, les Alsaciens ont montré « plus de hargne » (dixit Pinaud) et ont mis du rythme pour revenir au score via Sichi, puis prendre l’avantage en toute fin de match grâce à Ledy. Et le vrai point positif à retenir est peut-être là, dans cette capacité à ne jamais renoncer, même quand le scénario est défavorable. « Je retiens qu’à 1-0, avec les éléments contre nous, on a su puiser au fond de nous-mêmes pour chercher cette victoire », expliquait ainsi François Keller. Autre satisfaction : ce but de David Ledy, qui « va faire du bien » (selon Keller) au goléador strasbourgeois en quête de confiance.

Mais des chantiers importants sont encore en cours au sein de cette équipe alsacienne. Côté gauche, la défense se cherche toujours. Après avoir titularisé Guignery, Sikimic, puis Momha, François Keller n’a toujours pas trouvé l’assurance tout risque pour bloquer le couloir. Côté offensif, le quatuor Ledy, Perrin, Noro, Pinaud à eu tendance à s’emmêler les pinceaux et à se compliquer la vie inutilement avec, pour conséquence immédiate, de gâcher pas mal d’opportunités intéressantes.

Reste que comptablement, quatre points de plus sont dans la besace alsacienne. Ce n’est pas rien, surtout que dans le même temps, Lyon-Duchère a continué sa tournée de gala (en s’imposant face à son dauphin Moulins 1-0) et que le FC Mulhouse, en embuscade derrière le Racing, a lui aussi gagné face à Montceau (4-0).

Barbara Schuster

[argueti]

Mentalement avancé

S’ils accusent toujours cinq points de retard sur le leader Lyon-la-Duchère, les Strasbourgeois, secoués par l’UJA Maccabi Paris samedi à la Meinau, ont fait étalage de leurs ressources morales pour s’offrir dans le temps additionnel un succès qui pourrait peser lourd en fin de saison (2-1).

Le visage de Marc Keller est sinon fermé, du moins crispé. C’est la mi-temps avant-hier à la Meinau. Le Racing est mené 1-0 par une UJA Maccabi Paris qui, après avoir subi 25 minutes, a ouvert le score à la 27 e et failli profiter du flottement qui a suivi chez les Bleus pour doubler la mise avant le repos. « C’est dur », glisse le président du RCSA dont le frère et entraîneur, François, livrera cet aveu une heure plus tard, sitôt la victoire arrachée dans les arrêts de jeu grâce à un but de David Ledy (2-1) : « Du banc, c’est intenable. »

Ces scènes de la vie ordinaire d’un RCSA soumis à une pression exponentielle risquent de se répéter jusqu’au printemps. Les hommes de F. Keller le savent autant que leur coach : la montée en National est la seule issue envisagée, même si, en football plus que dans les autres sports collectifs, elle n’est évidemment pas la seule envisageable.

Après 9 journées (sur 34, soit un quart de la saison), le club bas-rhinois, promu faut-il le rappeler, partage la 2 e place avec Moulins, à cinq longueurs de Lyon-la-Duchère, tonitruant leader. Il n’a perdu qu’une fois (pour 4 succès et 4 nuls) à Chasselay il y a quinze jours, mais a su, à force d’abnégation, redresser la barre samedi. Et ce succès acquis avec les tripes vaut, aux yeux des uns et des autres, bien plus que quatre points. « Au-delà de la victoire, il faut retenir la mentalité, l’envie de gagner et la combativité dont nous avons fait preuve dans un match compliqué, avec un gardien adverse (Sébastien Raphose) qui, à lui tout seul, a permis à son équipe de rester dans le coup », insiste l’ailier Gauthier Pinaud. « Nous avions fait une bonne entame et nous nous sommes fait cueillir en contre. Jusqu’à la pause, nous avons souffert, mais au moins nous avons eu le mérite de ne pas encaisser de 2 e but dans ces moments de flottement. »

« Nous étions sereins, persuadés que ça allait payer »

Dans les vestiaires au repos, les Bleus n’ont jamais cédé à la panique, malgré un scénario défavorable. Pinaud encore : « Nous étions sereins, persuadés que ça allait payer. Juste déçus de ne pas avoir eu la même réussite que cette très bonne équipe de l’UJA. Je suis heureux que nous ayons su nous transcender en 2 e période. Le but de David dans le temps additionnel est le symbole d’une victoire bénéfique pour tout le groupe. Ce doit être pour nous un match référence. »

Amorphes à Chasselay, Ludovic Golliard et les siens ont en effet montré cette fois une vraie force de caractère, à l’instar d’un Ledy un peu en panne de réalisme depuis le début de saison. « Ce qui est beau, c’est que personne n’a lâché », se félicite l’Aspachois. « Ces quatre points sont importants. Après Chasselay, nous aurions pu gamberger et perdre. Au lieu de ça, nous avons assuré. »

Assuré et rassuré. Notamment un coach qui espère que « ce match va (nous) servir dans la construction du groupe. Que la réussite ait fini par nous sourire me paraît juste. Les joueurs méritent un grand coup de chapeau. David a de nouveau marqué. Ça va lui faire du bien. À moi aussi (sourire). »

Dans un championnat où 13 équipes (du 2 e, Moulins, au 14 e, l’UJA Maccabi Paris) se tiennent en cinq points, il est trop tôt pour dégager des certitudes. Mais une chose est sûre : au Racing, le mot d’ordre - engranger les victoires - restera immuable jusqu’au 25 mai. Son salut comptable passera par une solidité mentale à vérifier une nouvelle fois dès le 3 novembre (18 h) à la Meinau contre la réserve d’Auxerre, lanterne rouge.

S.G.

[Gotcha]

Et François Keller d’ajouter : « Je suis déçu par notre manque de réussite, mais je ne crois pas qu’on rate notre première mi-temps

mouai bon là il déconne, c'est l'une des pires mi temps de la saison, à domicile tout du moins.

[fan_racing]

Il a quand même un côté Jean-Marc Furloose dans ses déclarations