[14/15] 6ème J: Strasbourg / Marseille-Consolat 2/0

[obelix]

Et dire que Gigliottti eteait un temps convoite par le racing,ce mec la est honteux par son comportement grossier,il méritait lui aussi le rouge hier soir

[urotsukidogi]

Oui apparemment c'est la seule chose qui soit intéressante sur ce match avec quand même la mentalité, on ne lâche toujours rien et on fait la différence jusqu'au bout. Une stat intéressante qu'il vaudrait mieux améliorer: on a marqué aucun but dans les 30 premières minutes de nos matchs...

[Gotcha]

oui, contre des équipes de calibre moindre, ouvrir le score tôt est souvent gage de réussite sur la rencontre....

ce que je retiens c'est qu'on fait une très mauvais mi temps mais qu'on gagne quand même, bref tout va bien pour le moment

[Tenor]

et moi je retiens que c'est peut-être la bonne saison, nous avons le cul bordé de nouilles, donc il est essentiel d'en profiter le plus longtemps possible

[PoY]

« On n’est sûr de rien »

Vainqueur au forceps de Marseille Consolat vendredi à la Meinau (2-0), le RCSA a retrouvé sa place dans le trio de tête, à égalité avec l’autre invaincu, le PFC, et le Red Star. Mais dans un National où huit équipes se tiennent en deux points, le coach Jacky Duguépéroux s’appuie sur la production pas terrible de ses troupes face aux Phocéens pour appeler tout le monde à la modération.

Le film du succès de la veille (2-0) a tourné en boucle dans le vestiaire hier matin. Histoire, sans doute, de rappeler aux Bleus, toujours invaincus après six journées et désormais coleaders, que rien n’avait été simple face à un GS Marseille Consolat pourtant réduit à dix peu après la mi-temps et désormais lanterne rouge.
Certes pas inutile, cette séance vidéo proposée au décrassage n’a rien appris aux Bleus qu’ils ne savaient déjà. « Nous étions conscients que nous n’avions pas été bons » , ne se dérobe pas Abdelhak Belahmeur, auteur du 2e but libérateur à la 94e. « Pourquoi ? Difficile à dire. Je ne crois pas qu’il y ait eu un relâchement parce que nous affrontions un promu qui n’avait pris qu’un point en cinq matches. C’est juste que le jeu était haché, que le match se jouait sur un faux rythme et que c’était compliqué. Certes, la victoire est au bout, mais nous nous sommes fait quelques frayeurs, car les Marseillais ont eu des opportunités. Nous avons joué notre moins bon match de la saison, mais il y a les trois points au bout. Alors, on prend. »
Du côté de la Meinau, personne ne s’attendait à une balade de santé et n’a donc été surpris. Sauf, comme le disait à chaud Jacky Duguépéroux, « du manque de répondant » du RCSA. Frédéric Marques, premier buteur de la soirée et passeur sur le second but, le reconnaît volontiers : le club bas-rhinois s’est égaré en première période. « Les équipes du Sud ont en général un tempérament très chaud. En plus, celle-ci avait besoin de points. Et nous, au lieu de répondre sur le terrain, nous avons passé notre temps à discuter avec les Marseillais, avec l’arbitre aussi. Nous avons perdu nos moyens. Le coach nous a secoués au repos. »

« En 1re mi-temps, nous n’y étions pas du tout »
Vendredi soir, Marseille Consolat a - c’est vrai - souvent usé de méthodes guère orthodoxes. Mais les Strasbourgeois ne s’en servent pas pour se dédouaner. « C’était difficile à jouer » , note juste Jacky Duguépéroux. « Mais nous retiendrons avant tout le contenu de notre match. En 1re mi-temps, nous n’y étions pas du tout. Notre 2e période a été nettement meilleure. Pour le reste, je n’ai pas de jugement à porter contre qui que ce soit. Chacun joue avec ses armes. »
Passeur pour Marques sur l’ouverture du score, Yannick Aguemon est raccord avec son entraîneur : « Comme nous nous y attendions, Marseille a joué avec ses armes et été très agressif. À la mi-temps, le coach nous a demandé de ne pas entrer dans son jeu. Ça a payé. Nous sommes leaders et sur une belle série. Mais nous ne ferons les comptes qu’à la fin. Nous avons en tout cas cet esprit de ne rien lâcher. »
« Nous savions que Marseille jouerait sur cette agressivité » , lui fait écho Belahmeur. « C’est plutôt nous qui n’avons pas été bons. En première mi-temps, nous cherchions plus à nous débarrasser du ballon qu’à l’exploiter. Le coach nous a dit à la pause que pour mettre les Marseillais en difficulté, il fallait enflammer le match, ce que nous n’avons pas su faire en 1re période et avons mieux réussi ensuite. »
Seul club désormais invaincu avec le PFC, le RCSA se refuse toutefois à aller trop vite en besogne, à l’image d’un Duguépéroux qui concède « qu’on n’est sûr de rien » ou d’un Marques qui assure « ne pas voir plus loin que le match de vendredi à Bourg-Péronnas. Personne n’a jamais prononcé le mot montée dans le vestiaire. Nous avançons doucement, mais nous avançons. Nous n’avons toujours pas pris de but à domicile. Il fallait repartir de l’avant après trois nuls. Même si ça a été difficile, nous y sommes parvenus. »
Il est, dans une saison, des matches où il faut savoir se satisfaire du résultat. Celui d’avant-hier en fait partie.

Il fait grand bleu

En s’adjugeant une victoire compliquée, mais méritée, face à Marseille Consolat, le Racing a prolongé son début de saison réussi. Et il peut nourrir de légitimes espoirs de rester avec les premiers.

Le Racing a donc eu le bon goût de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. Cela n’a rien eu d’une évidence. À la veille de la rencontre, Jacky Duguépéroux se méfiait d’un contexte piégeux.

« On n’est qu’à la sixième journée »
Face à l’avant-dernier, la victoire s’imposait comme une évidence. Pour faire triompher la logique, il a fallu mettre le bleu de chauffe, garder ses nerfs face aux coups de vice marseillais « et aux nombreux duels, être patient », pour reprendre les termes de Frédéric Marques, qui a fait sauter le verrou d’un coup de tête judicieux. Le Racing s’est relevé d’une entame ratée. Cela a fini par sourire, Marseille Consolat perdant un homme en route, la Meinau donnant de la voix et, comme à son habitude, le Racing achevant sa rencontre sur les chapeaux de roue et en trouvant une solution sur son banc, d’où Aguemon est sorti en mordant. « La première période est la plus mauvaise depuis le début de la saison, a considéré Jacky Duguépéroux. À la mi-temps, ça a chauffé. Il y a des matches qui se gagnent à la “gnac” et celui-ci en fait partie. Maintenant, avec cette victoire, je ne suis toujours sûr de rien du tout. Il fallait se rassurer après trois nuls d’affilée et on a la satisfaction de ne pas avoir pris de but, ni même de concéder des occasions. Mais après... »

« On garde notre cage inviolée »
Sans virer en certitude absolue, la bande à “Dugué” a toutefois remis quelques constances au goût du jour et ce n’est pas dommage. « On a prolongé notre série d’invincibilité, apprécie le passeur décisif de la soirée, Yannick Aguemon. On garde aussi notre cage inviolée à la Meinau. » Le Racing se retrouve installé dans le trio de tête et ce n’est pas un hasard. Mieux, il donne l’impression de conserver une certaine marge de manœuvre. Vendredi, il a fallu faire sans Brian Amofa, l’un des plus brillants depuis le début de saison. Sur les côtés de la défense, Sabo était suspendu, Donzelot sur le retour après un forfait pour un pépin physique à Colmar. « Tout le monde tire dans le même sens, garantit Marc Fachan, solide face à Marseille Consolat. Et la concurrence tire l’ensemble vers le haut. On n’oublie pas que Stanislas Oliveira et Mamadou Bah reviendront nous aider. Sur le match de ce soir (vendredi) , les remplaçants ont encore pu profiter du travail des titulaires. Malgré les absents et étant donné que la concurrence est saine, on continue à engranger les points et c’est bon signe. »

Leader ou presque, le Racing est finalement l’auteur d’un début de saison quasiment inespéré quand on se souvient qu’il était encore en CFA il y a deux mois. « On n’est qu’à la sixième journée, relativise Frédéric Marques. On pourra faire un bilan à la trêve. On doit garder ce même état d’esprit pour continuer notre chemin. » En restant sur les mêmes bases, celui qui mène à Bourg-Péronnas, la prochaine échéance au programme, pourrait s’avérer riant.

Pourquoi pas premier ?

On ne va pas s’emballer outre mesure mais il y a de quoi nourrir une pointe de frustration devant le classement. Le Racing y occupe la deuxième place alors que, parmi les trois premiers, il dispose du meilleur goal average (+5), tout en ayant décroché le nul sur la pelouse du Paris FC.

En fait, dans le règlement des championnats nationaux seniors, l’article 11 précise les modalités du classement. La « règle de départage » précise dans son point 1, alinéa a : « En cas d’égalité de points pour l’une quelconque des places, il est tenu compte en premier lieu du classement aux points des matchs joués entre les clubs ex æquo. » En l’occurrence, le Paris FC a totalisé quatre points, celui du nul face au Racing et ceux de la victoire face au Red Star (1-0). La règle relève d’une forme d’injustice, le PFC étant le seul à avoir d’ores et déjà disputé ses deux rencontres face aux deux autres premiers.

Elle n’accorde qu’une distinction symbolique au pensionnaire de Charléty après seulement six journées disputées.

[argueti]

On retiendra que la victoire, c'est l'essentiel...

Ce genre de match, on ne le gagnait pas l'année passée. Cette année oui, et c'est tant mieux tellement ça été difficile

[télésupporteur]

et moi je retiens que c'est peut-être la bonne saison, nous avons le cul bordé de nouilles, donc il est essentiel d'en profiter le plus longtemps possible

les nouilles encore
cela sert de les avoir comme cela

[urotsukidogi]

Attention à ce que ce ne soient pas des vers....

[télésupporteur]

non, mais pour faciliter, c'est une contrepèterie